Ce week-end, Popcorn était chez son grand-père. Depuis vendredi soir jusqu’à cet après-midi.
Le temps d’une fin de semaine, on est redevenu une famille de trois.
Peanuts en a profité à fond. Avoir ses parents rien que pour lui, qui n’usent pas leur patience à la gestion houleuse de la frustration chez son petit frère.
Peanuts qui ne m’a jamais paru si grand.
Je lui ai préparé son biberon du matin – Oui, il boit encore son chocolat chaud au biberon quand on est chez nous – dans la porte du frigo. Il s’est levé seul, l’a réchauffé dans le micro onde, s’est servi des petits pains, a joué tranquillement et s’est allumé la télé sans triché sur l’heure minimum avant laquelle ça lui est interdit.
Et nous, on a dormi. Deux matins à se lever autour de 9h. Un petit miracle.
Une petite part de moi veut pointer du doigt que si on n’avait pas eu l’idée folle d’avoir un autre enfant, ce week-end serait notre quotidien. Et oui, ça fait envie. Le reste de moi se dit que ce n’est que 4 ans avant que Popcorn ait l’âge de Peanuts. C’est long et court en même temps.
Et la bouille d’amour, son rire, ses blagues, non, on ne regrette ni d’avoir eu Popcorn, ni qu’il soit rentrés ce soir.