On est le 24. Je ne sais plus combien de réveillon consécutif se sont soldés par une crise, pour moi. Alors forcément, j’appréhende. Avec ce cercle vicieux qui fait que plus je crains de faire une crise, plus j’en fais. Et plus j’en fais, plus je crains. Et ainsi de suite.
Alors on va dire que si je fais une crise ce soir, et bien c’est OK.
Que ce n’est pas moi qui gâche les choses. Que c’est mon épilepsie et que je n’y suis pour rien, dans cette épilepsie. On va dire que c’est comme ça et puis voilà.
Même si j’appréhende quand même. Et que je ne sais pas si je vais réussir à penser comme ça jusqu’au bout.
[update 25 décembre : et bien je n’ai pas fait de crise]