J’étais super motivée. J’arrivais a faire 5 séances dans la semaine. Pas forcément longues mais ça me portait, au quotidien. J’organisais en partie mes journées pour pouvoir me dégager ce temps là. J’ai fait des séances plutôt que d’aller me coucher, à peine les enfants endormis à ma sieste, avec le grand qui commentait à côté, au travail… Je volais du temps pour ça. J’en avais envie.
Et c’est retombé.
Ça a commencé par être difficile de s’y mettre. Je me grugeais, programmais une séance courte ou un mode plus doux, m’engageais pour un jour à la place du lendemain.
Puis là, je n’y arrive plus vraiment.
Le matin, l’idée me plaît mais quand il s’agit de s’y mettre, pfiut, zéro motivation. J’ai raccourci les séances de plus en plus pour en arriver à quasi rien. Cette semaine, je n’en ai pas encore fait, quand bien même j’avais le temps.
Je n’aime pas me sentir comme ça. Retrouver cette mollesse, l’appel à rester allongée ou assise, avachie, à m’enfermer sur mon moi mou.
Et en même temps, je n’arrive pas à me secouer.
Alors je me dis que je m’y remettrai la semaine prochaine. Mais je ne sais pas si je ne suis pas en train de me gruger.