Je crois que le pire avec la Fatigue, c’est comme elle envahit tout.
Par exemple, au moment d’écrire, le soir, ici, c’est la seule chose qui me vient. Combien je suis fatiguée. Et lasse. Et un peu écœurée.
Parce que ça plane sur tout. Tout le temps. Sur tout ce que je fais. Et tout ce que je ne fais pas. Elle est là tout le temps. Je me couche avec et me lève avec. (Trois fois par nuit, parce que le plus-si-bébé dort mal ces jours-ci.) Je mange avec, fais mon yoga avec, engueule les enfants avec.
Je suis la Fatigue.