Lundi, je retourne au collège en présentiel sur toutes mes heures. Celuiquim’accompagne également, à son travail. Peanuts reprend l’école. Popcorn reprend la crèche.
Je voudrais pouvoir écrire « aujourd’hui la fin de l’épidémie » mais c’est loin d’être le cas. C’est plutôt la fin du confinement. Ou la fin du déconfinement. Celle de cet entre deux, entre la vie d’avant et celle qui fait comme si elle pouvait être la vie d’avant. Avec des masques et du gel hydroalcoolique en plus. C’est la fin d’une année scolaire comme j’espère ne plus jamais en vivre, comme j’espère que mes élèves n’auront plus à en vivre, comme j’espère que mon fils n’aura plus à en vivre et que mon fils n’en vivra pas.
C’est une petite fin en attendant la grande, celle du vaccin ou du traitement, celle du bas les masques et du retour des poignées de main. Ou pas.