Ce week-end prolongé, une année normale, c’est toujours un moment agréable. Comme de petites vacances volées à une fin d’année scolaire qui commence à peser à ce moment là.
Cette année, c’est de trop. J’aurais voulu pouvoir me rendre à mon travail, échapper à ma cuisine, mes enfants, mon foyer. J’ai fait le plein de tout ça, le trop plein même, j’en dégueule. Faire bonne figure encore et encore.
Je me faisais la réflexion, hier, ou le jour d’avant, d’avoir entendu plusieurs personnes (à la radio)(des hommes surtout) rapporter que le confinement leur avait permis de renouer avec la vie de famille, de retrouver leurs enfants, réapprendre à les connaître. Je n’ai pas le sentiment d’avoir redécouvert mes enfants. J’apprends chaque jour à côté d’eux, qui ils sont, quelle mère je suis, quelle mère je peux être. Mais je n’ai pas la sensation d’avoir appris plus, mieux, en étant confinée avec eux.
En un sens, c’est positif car cela veut dire que la vie qu’on a choisi me laisse consacrer suffisamment de temps à nous. Mais là, j’en ai assez…