Jeudi citation
« Mais pour combien de temps ? Quelles seront les attentes du prochains chef d’établissement ? Que devrais-je lui prouver ? Aurai-je besoin de lui expliquer ce qu’est un professeur documentaliste ? A quoi ça sert ? Quelles sont ses expertises ? Que d’énergie gâchée à se demander quel va être notre avenir, comment allons nous survivre « pédagogiquement » ? Pourquoi d’une Académie à l’autre, d’un établissement à l’autre, nous avons l’impression de ne pas exercer le même métier ? Quand les uns occupent la place qui leur revient, les autres sont relégués à la survie professionnelle.
Pour donner suite à l’éEdito du n°259, ce numéro s’ouvre sur l’article qui donne l’humeur dans laquelle nous sommes ! L’avenir des professeur(e)s documentalistes serait-il dans le retroviseur ? de Sandrine Leturcq retrace en effet de manière pertinente et sans détour, le désenchantement dela profession ces derniers temps. Et à raison : alors que le coeur de notre métier a toujours été de développer des apprentissages info-documentaires parle biais de notre outil de travail qu’est le fonds d’un CDI, la volonté institutionnelle de na pas nous donner notre place en tant qu’enseignant à part entière n’a jamais été aussi flagrante. »
Edito de Véronique Delarue, InterCDI n°260, mars-avril 2016
Jeudi #ptitemonnaie *
Lundi : Qu’on me propose un projet un peu fou par téléphone pour le boulot. En parler par texto à une collègue. Qu’elle me dise oui tout de suite sans même avoir les détails.
Mardi : Trouver les toutes dernières erreurs que ma remplaçante a laissée dans ma base et les corriger une part une. Enfin, la petite monnaie, c’est que ce soit fait, ce n’était pas de le faire.
Mercredi : Sortir avec Peanuts dans l’écharpe jaune soleil, comme serrée dans les bras de celle qui me l’a offerte. Je ne pensais plus l’utiliser, optant plutôt pour le porte bébé maintenant, mais il est totalement déréglé et j’avais envie d’un portage plus câlin. Boire un thé à l’extérieur dans un endroit où Peanuts a pu se balader et jouer sans que je doive surveiller à chaque instant qu’il ne gène personne. Dans ce même endroit, parler avions en papier avec un petit garçon et comparer les mérites de celui qu’il appelle « le Jet » avec celui que j’appelle « La Flèche ».
Jeudi : dormir deux heures de sieste, assommée par une infection virale, s’en réveillée avec une sensation de repos, peu profonde, certes, mais tellement rare. Avoir terminé de lire le dernier livre du Défi Babélio.
Jeudi une photo
Jeudi 100 mots de la page 100
« C’était une dame rondelette qui descendit d’une voiture avec chauffeur, accompagné d’un jeune homme à la mine tragique, affligé d’une calvitie.
La directrice se précipita à la grille pour serrer la main de la conseillère générale en riant et en hochant la tête, comme si elle n’avait jamais eu autant de plaisir à rencontrer quelqu’un. Les élèves, eux, auraient eu beaucoup plus de plaisir à rencontrer d’autres gens : Zinedine Zidane, par exemple. Ernestine, personnellement, aurait opté pour Emma Watson, qui avait son âge quand elle avait été choisie pour l’… »
PANET, Sabine. PENOT, Pauline. Le Coeur n’est pas un genou que l’on peut plier. Editions Thierry Magnier. p. 100
Pix : 1 : Empruntée sur Docpourdocs ; 2 et 3 : Me ; 4 : Condesign
Joli mercredi ;-)
Et merci toi de nous offrir ces miscellanées ! (C’est un mot savant pour dire trucs-en-vrac ;-)
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